Correspondances entre l’école de Ouoro et des écoles de Lorraine

 (2011-2014)

De 2011 à 2014 nous avons développé un essai d’échanges de productions (écrits, dessins..) sur la demande du directeur burkinabè, Alphonse Sama, entre l’école de Ouoro et 3 classes en Lorraine : avec Aline Mroz à Schweitzer – Creutzwald ,  avec Cathy Goetzelman à Longeville-les-Saint-Avold et avec Madame Gadner à Varsberg.
Il s’avère que cela est bénéfique tant pour les enfants que pour l’équipe des enseignants. Comme la plupart du temps, c’est la dynamique créée qui est le plus important.

Qu’en est-il en 2017 ?

Depuis 2014, Alphonse Sama ayant été nommé ailleurs, il ne nous a plus été possible de continuer ces échanges de correspondances avec le nouveau directeur,
Mais Alphonse, accompagné de Paul Bamogo, est devenu notre partenaire sur Ouoro. C’est grâce aux excellentes relations qu’il a gardé avec les villageois que Mil’Ecole peut développer toute une série d’activités de soutien à Ouoro (voir)

De plus toutes les petites vidéos tournées et montées réalisées lors de ces années d’échange nous servent encore en 2017 lors de nos rencontres avec les différentes classes en France (Creutzwald, Sarralbe, Carling, Metz, Strasbourg, Nancy, Région parisienne ou autres).
Voir aussi notre article : L’eau, la cantine à l’école au Burkina Faso, des vidéos qui peuvent répondre au programme de 5ème en France

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Début Octobre, à Ouoro
Les écoliers français y retrouveront avec émotion leur dessin dans les mains des écoliers burkinabè

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Une grande lettre qui vient de Longeville-les-Saint-Avold

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En novembre, à l’école Schweitzer
Rendre compte de la vie en brousse au Burkina à l’aide d’objets usuels rapportés par Edith et de supports audio-visuels (vidéos et diaporamas).

Particularités des échanges

Les courriers ne sont pas acheminés par la poste mais par les membres de Mil’Ecole quand ils se rendent dans le pays, la poste étant un service inexistant dans les villages.
Il y a donc peu d’échanges dans l’année et le choix des dates de visite ne sont pas toujours adéquates
En Septembre
Les écoliers français préparent un courrier pour les écoliers Burkinabè (Les enfants français qui commencent leur année doivent faire vite)
En Octobre
Un membre de l’association, lors d’un voyage au Burkina, part avec les courriers de Creutzwald et Longeville les Saint-Avod destinés à l’école de Ouoro.
A la fin de son séjour, Alphonse Sama, directeur de l’école de Ouoro, lui remet des courriers-réponses destinés aux écoliers Français

Difficultés rencontrées

Parfois il faut attendre le prochain voyage -en février ou mars- pour avoir des courriers-réponses
ou bien
Les réponses ne sont faites que par la classe de CM2 au Burkina et les différentes classes de France qui avaient remis du courrier en septembre  ne reçoivent rien en retour en octobre !

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Octobre, Burkina Faso
90 enfants assis par terre sous un arbre
avec une maîtresse attendent la construction
de leur classe en « paillote » 

Au Burkina l’année scolaire commence difficilement sa mise en place début octobre

Et si les classes peuvent avoir jusqu’à 100 élèves, les écoles de brousse n’ont parfois que 3 classes et les plus petits n’en sont qu’à apprendre les premiers rudiments de la langue française. Et pour les plus grands, la remise en route du français -après 3 mois de vie en mooré au village- est difficile.

De plus en octobre, certaines classes sont encore sous les arbres.
En effet, à cette date toutes les salles de classes ne sont pas opérationnelles en particulier les paillotes. Les paysans ne pourront les reconstruire et les réaménager que lorsque la dernière pluie aura eu lieu (fin octobre)…

Il s’avère donc que les courriers nominatifs sont extrêmement difficiles à établir sans faire de déçus ou des laissés pour compte.

Une solution possible est de mutualiser les courriers, de classe à classe ou d’école à école
Dans ce cas on peut même faire des copies (scannées) pour pouvoir remettre des écrits et des dessins à toutes les classes qui ont écrit.
On se doit alors de prévenir les maîtres ou maîtresses

Pour voir quelques lettres d’enfants français et burkinabè qui racontent ce qu’ils ont fait pendant leurs vacances respectives de 2012 sous forme de PDF téléchargeable,
cliquer sur une des photos ci-dessous

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